Famille vermey

ça y est tu as commencé ta ligne droite vers la quarantaine.... bientôt peut-être tu sera grand

bizzzzzzz

nous

Prévu depuis quelques temps déjà je m'étais inscrit pour un stage de cascade de glace.

Voilà des années que je pratique, plus ou moins intensément la montagne mais jamais je ne m'étais spécialisé dans la verticalité de la cascade de glace.

Nous sommes le 09 février et je suis en congé (enfin presque... réunion toute la matinée à lux mais bon...) de retour en mi journée à Gambsheim pour récupérer Julie et toutes les affaires, nous prenons la route après avoir mangé : direction le Champsaur (le P se prononce).

Pour celles et ceux qui ne savent pas où c'est, il faut faire 700km depuis Strasbourg et dépasser Grenoble de 80km, bref on a roulé (étonnant)

Il fait beau et chaud (15°), notre route s'annonce belle.
Je passe le volant à Julie une fois passé la frontière suisse, car je suis fatigué (en réalité, je trouve insupportable de rouler à 80km/h sur autoroute), soit.
De retour en France à St Julien en Genevois, je reprends pleine possession de mon véhicule et tente de rattraper le temps perdu en suisse (grosse circulation)
Rien n'y fait, Cruseilles, petit village que nous devons traverser pour rejoindre l'A41, comme des milliers d'autres voyageurs... bref ça bouche.

Enfin, ça roule.

En même temps que la nuit tombe, avec un ciel dégagé, les étoiles nous accompagne et le froid s'installe.
Nous devons aller à Molines en Champsaur (1246m)... introuvable sur la carte, puisque la commune en tant que telle n'existe plus depuis l'après guerre...
Il faut que nous passions à la Motte en Champsaur. Certaines indications nous poussent à prendre un petit chemin enneigé vers Molines.
Le doute s'installe quand après plusieurs km nous nous retrouvons en pleine forêt, il fait nuit, et super froid (-8°). Enfin des maisons, 4, nous voilà à Molines, nous comprenons à ce moment là pourquoi la commune n'existe plus.
4 maisons dont seule une a de la lumière... notre gîte doit être là... effectivement. Nous nous garons et les deux pieds nickelés sortent de la voiture... oui, vous vous rappelez que nous sommes partis avec un temps beau et chaud et nous, habillés en fonction : léger, mais là il caille !!
Bref, nous rentrons vite où un bon feu nous attends.

Nous sommes seuls ce soir dans le gîte où Marion et Martin nous ont préparé à manger malgré l'heure tardive (21h30).

Voilà c'est fait, nous avons mangé, pris possession des locaux, il faut dormir, demain une grosse journée nous attends, enfin m'attend... Julie va faire de la visite...

7h00 le réveille sonne, 7h30, nous sommes dans la salle à manger pour le petit déj. Allez on se dépêche, je suis pressé...

On mange, je charge mon sac, on prend la voiture et direction Pont du Fossé où nous attend Laurent Girousse (www.montagne05.fr), guide que j'ai trouvé sur le net, conseillé par Paulo Grobel. Excellent choix.

Je fais connaissance, du groupe... 3 marseillais, Laurent, Willy (aspirant guide, en fin de formation avec un A sur la voiture) et moi.
Julie me laisse et regagne le gîte.

Nous partons de suite vers la cascade du Tourengs où nous jouerons toute la journée.

Débutant dans la cascade, mais expérimenté en montagne, je fais le choix de prendre des crampons à une pointe de face pour tester. Il parait que c'est mieux et que les sensations sont meilleures... ce choix s'avèrera mauvais...

Les cordes mises en place, nous y allons... premières sensations : putain ça fait mal au bras !
Très vite, je comprends l'importance de faire comme en escalade : grimpe avec tes pieds (du con)... mais très vite je m'aperçois que ces crampons avec une pointe de face, ne me permettent pas d'avoir confiance en mes pieds... je m'explose mes bras...
C'est drôle, mais je sens que ça pourrait être mieux... c'est pas grave, il neige, il fait froid (dehors, car nous avons -très- chaud) et je suis en montagne... ça me gagne.

Le matin a passé en faisant des voies en moulinette, nous décidons de faire une  grande voie. Je m'encorde avec Willy et il décide de faire des variantes... plus dures... et moi toujours avec ces crampons j'en chie grave.

Mais ça passe. Arrivé en haut, la descente à pied dans  la neige est très agréable et nous fait oublier très vite la souffrance musculaire.

Ce soir, tout le groupe loge à Molines (excepté Willy qui rentre chez lui mais qui sera présent demain).
La soirée s'annonce agréable... discussions de montagnes, d'anecdotes et arrosées par du Pinot Blanc que j'ai ramené (ça a plu à tous)... le repas excellent préparé par nos hôtes nous redonne la force et nous prépare pour un bon dodo.

7h15, dimanche 11 février, debout. Il neige dehors et il a neigé toute la nuit. C'est génial !

Petit déj en groupe et nous voilà parti pour nous amuser dans le val de Champoléon. Julie tentera de faire du ski si le temps se dégage.

Cette fois ci, je prends des crampons avec deux pointes de face... y a pas photo, ça me convient mieux... le jour et la nuit. Je cours sur ces raideurs de glace...

Le soleil prend place et nous accompagnera toute la journée. Je pense à Julie et l'imagine descendre les pistes locales.

Un peu plus tard, nous allons faire à nouveau une grande voie. J'ai la patate.
Le départ se fait par un pente de 40m à 80°, les mollets explosent ! L'arrivée au relais est jubilatoire... Les longueurs suivantes sont extras. Je me sens comme un poisson dans l'eau...

Nous avalons rapidement ces longueurs et rejoignons la voiture.

Le temps de saluer tout le monde Julie et moi reprenons la voiture pour retourner à la casa. Il est 17h00 et nous avons de la route...

Pareil qu'à l'aller je laisse le volant à Julie arrivé en Suisse... mais cette fois ci je dors... jusqu'à Bâle... un bon dodo.

Arrivée à la maison 1h00, on a bien roulé

Un week end extra ! Des guides extra !

A refaire...

Bon je triche un peu car ces premières photos illustrant la route de Grenoble à Gap, nous les avons en fait prises au retour puisqu'à l'aller il faisait nuit merveilleuse constellée d'étoiles mais nuit tout de même ... Après un accueil incomparable de nos hôtes de l'Auberge Gaillard et une nuit de même, l'émerveillement a commencé dès le lendemain matin aux aurores (euh oui pour moi 7h du mat c'est vachement tôt !) : le hameau enneigé de Molines en son site protégé m'apparait, malgré mes yeux embrumés, dans toute sa splendeur. Et ma journée ressemblera à cette première vision. Un essai infructueux pour faire du ski à Orcières-Merlette (cause abondante chutes de neige et jour blanc - nullissime à mon avis pour skier sans se prendre la tête) me pousse à transformer ma journée en itinéraire touristique et découvertes.

Je rencontre déjà le symbole du coin (orcières dérive d'oursières)  histoire de me mettre dans l'ambiance et après avoir dégoté des produits locaux (jus d'argousier, tarte du champsaur et autres tourtons), je me lance dans la descente de la sinueuse route d'Orcières sous neige battante pour atteindre au bout d'une vallée perdue le ravissant village de Prapic. Et là je tombe sous le charme de ces images de carte postale et du calme qui règne dans ce fond de vallée ; pas de longs discours, pour moi les photos parlent d'elles mêmes.

Quelques détails charmants de ce lieu reculé authentique avec ces vieilles batisses (1747 pour l'une) conjuguant pierres et bois de mélèzes. Je suis bien et je pense à revenir partager cet endroit avec mon homme et nos loupiots.

Après une belle ballade toujours sous neige battante, je m'en retourne au gite en émaillant ma route de découvertes : Serre-Eyraud, Ancelle, Pont du Fossé, la vallée de Champoléon, Chaillol, Pisançon et l'Aubérie avec son étonnante chapelle des petètes (c'est la 3è photo) dont certains pensent que c'est la chapelle des amoureux et ça me va comme un gant ça ...

Je retrouve mon chéri et ses compagnons de cordée fourbus ; la soirée est conviviale et chaleureuse autour des plats roboratifs de nos hôtes et de belles bouteilles (délicieuse idée de brice que de les avoir amener). Les nuits à Molines sont aussi belles que les jours ...

Et le ski dans tout ça ? Ben après d'abondantes chutes de neige, le ciel se déchire enfin vers 11h du matin le dimanche et je me précipite vers Serre-Eyraud (village perché à 1400m dominant la vallée du Drac) pour savonner mes quasi premières pistes de la saison !!!

2 tire fesses avec des pentes à 60% !!! et seulement une petite dizaine de pistes sur ce versant nord  mais quel pied ! de la neige fraiche et du soleil au milieu des mélèzes et quasi personne ! maintenant c'est sûr moi aussi la montagne ça me gagne ! merci à mon chéri de m'avoir fait partager ce week end magique.

27 et 28 janvier curieusement il y a de la neige... eh oui, même dans les Vosges.

Donc, pas la peine de chercher midi à 14h... on y va.
Samedi 27 on chausse les skis avec Jérémy et nous dévalons les pentes du Champ du Feu, cette première est dure pour mister J... :-)
Julie quant à elle, vadrouille entre brouillard et débutant, tout en evitant les touffes d'herbes qui jonchent les pistes (bon y a de la neige... mais pas des mètres).

Le 28, nous avons donné rendez vous à Catherine et Angelo pour la première sortie raquettes...

Journée blanche, journée froide, mais journée enneigée... donc extra !

Les premiers pas pour chacun d'entre nous, nous font découvrir le plaisir de sévader hors sentier... M. J avec ses raquettes de mini grizzli et moi avec mes superbes raquettes de la mère noël... Catherine, Julie et Angelo, ont loué leur raquette dans la boutique à côté.

Belle journée récompensée par un bon déjeuner à la ferme de Salm, quelques km plus loin...
merci Catherine, merci Angelo.

L'hiver étant là, et nous las de nos repas pantagruélique, j'ai décider cette semaine d'aller au ski au Champ du Feu.

Sympatique petite station familliale pour commencer à skier, surtout avec des ch'tis pas plus haut que 3 pommes.

J'ai appelé le répondeur météo (qui nous est offert par les remontés mécaniques de la Serva et le Rock on Car Ranch), pour entendre - jeudi - qu'il y avait 30 cm de neige !!! et que les pistes sont dammées...

Damnés.... c'est nous qui l'avons été, quand j'ai appelé aujourd'hui, par acquis de conscience,  pour m'entendre dire que malheureusement toute la neige a fondue... on aurait été bien con - Jérémy et moi - devant des pistes d'herbe, habillé en cosmonaute, le sourir aux livres pour descendre des pistes de neige inexistantes...

Que cela ne tienne, nous sommes allé marcher au Champ du Feu...

Un froid, somme toute vif nous a accueilli et quelques plaques de neige tapissaient les sentiers. Pas assez pour skier, mais suffisament pour mettre Jérémy en folie, il courrait de plaque en plaque, pour profiter du premier contact neigeux de la saison... pour me faire des boules de neiges...

En plus des boules de neiges, nous avons eu le droit d'y voir dedans des -centaines- de traces d'animaux

d'après Jérémy il s'agit d'une marque de dahu... il doit avoir raison

Un peu plus loin, ce sont deux biches qui nous passent sous le nez... le temps de prendre l'appareil de dire à J où regarder j'ai pu faire ce magnifique flou !

En poursuivant encore un peu de chemin, le temps de regagner le parking le soleil s'est progressivement glissé derrière les Vosges, pour aller saluer nos cousins canadien...

Comme le froid nous avait tout de même accompagné durant notre ballade, nous nous sommes arrêté au Chalet du Champ du Feu, pour y déguster un chocolat chaud et une tarte aux myrtilles (tout le monde sais que c'est un plat de saison)

Jérémy, tout en joie, me dit alors : << Papa, pourquoi on a pas de coutours ? >>
Moi : euhh, je comprends pas ce que tu me dis... ( je pensais déjà que le chocolat était trop fort et lui a tapé sur le nez)
Lui : ben ouai, tu sais un coutour noir, comme dans les bandes dessinées... pourquoi on a pas de contours autour de nous ?
Moi (con) : euhh (même réponse qu'avant), bonne question fils ! mais les contours sont là pour délimiter les couleurs... nous n'en avons pas besoin...

N'étant pas sûre de ma réponse :-) j'ai donc rajouté : demande quand même à tonton, lui il doit savoir, c'est son boulot...

et voilà !

allez, on rentre...

Vincent le dauphin ; Julie, la reine mère ; et bien entendu... la Reine Margot

mais y autant de fève dans une galette ?

je viens de décharger les photos... et vous pouvez enfin voir ce que nous avons mangé en entrée... merci julie, c'est beau... c'était bon

Meyer...

48 cm - 2900g - Né le 03 janvier 2007

... il est beau,... bientôt une interview exclusive du papa...

voilà, je commence à Luxembourg...

C'est une journée calme, où les locaux de Getronics sont encore vident... je suis quasi le seul. Heureusement que la photocopieuse fait périodiquement du bruit lors de son préchauffage, car sinon l'ambiance serait d'un silence cathédralictique.

Je profite donc de cette journée pour tenter de me poser (je ne sais pas si j'occupe un bureau définitif) et me familiariser avec les lieux, que j'ai connu jusqu'à présent en visiteur.

Je viens de finir de lire toute la doc explicative du contrat que je dois gérer.... ben, y du boulot :-)

Ce soir je vais chez Monsieur Pascal Larivière (c'est le parrain de La Rivière de Jérémy).

@+

Et voilà l'excellente nouvelle du début d'année 2007 : je vais être parrain !!!

eh oui, de Igor... bon il est pas encore là et il ne s'appelle pas encore comme cela, mais quand même, l'idée y est.

C'est le schtroumpff de Cyrille (mon frère) et Nathalie (son amie, il fallait s'en douter). Il devrait arriver dans pas longtemps +/- 09.01). En fait, on sait pas grand chose de lui, du schtroumpff, car ça aussi on ne sait pas : la marque, garçon ou fille...

La seule chose qu'ont connait avec certitude, c'est la maman et le parrain... le reste faudra voir une fois accouché :-)))